ENERSYM

En règle générale, il faut utiliser exactement le même moteur de calcul (même version) que celui utilisé lors du dépôt de permis de construire lors de la génération de l'attestation de fin de travaux.
En RT2012, les résultats sont légèrement différents mais en RE2020, lors des calculs ACV, les seuils peuvent être différents voir plus pénalisant dans les moteurs les plus récents.

La réglementation thermique s'applique aux bâtiments ou parties de bâtiment répondant simultanément aux conditions suivantes :
- bâtiments chauffés ou refroidis afin de garantir le confort des occupants dans des conditions fixées par convention.
- bâtiments ou parties de bâtiment à usage de bureau et d’enseignement, aux établissements ou parties d’établissement d’accueil de la petite enfance et aux bâtiments ou parties de bâtiment à usage d’habitation, bâtiments universitaires d’enseignement et de recherche, hôtels, restaurants, commerces, gymnases et salles de sports y compris les vestiaires, établissements de santé, établissements d’hébergement pour personnes âgées et établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, aérogares, tribunaux et palais de justice et bâtiments à usage industriel et artisanal

Elles ne s’appliquent pas : – aux constructions provisoires prévues pour une durée d’utilisation de moins de deux ans ;
– aux bâtiments et parties de bâtiment dont la température normale d’utilisation est inférieure ou égale à 12 °C ;
– aux bâtiments ou parties de bâtiment destinés à rester ouverts sur l’extérieur en fonctionnement habituel ;
– aux bâtiments ou parties de bâtiment qui, en raison de contraintes spécifiques liées à leur usage, doivent garantir des conditions particulières de température, d’hygrométrie ou de qualité de l’air, et nécessitant de ce fait des règles particulières (Exemple : Piscine) ;
– aux bâtiments ou parties de bâtiment chauffés ou refroidis pour un usage dédié à un procédé industriel ;
– aux bâtiments agricoles ou d’élevage ;
– aux bâtiments servant de lieux de culte et utilisés pour des activités religieuses ;
– aux bâtiments situés dans les départements d’outre-mer.

Pour attester de la conformité d'un bâtiment à la RT2012 ou à la RE2020, il est nécessaire de faire réaliser une attestation par un bureau d'études thermiques (C'est là que nous intervenons). Ce document atteste que la construction respecte bien les exigences de la réglementation thermique. En cas de non-conformité, des corrections devront être apportées pour se conformer aux normes en vigueur.

En plus d'être plus stricte au niveau de la consommation énergétique via le calcul du Cep et Cep,nr, plusieurs nouveaux indicateurs entre en scène comme le DH (indicateur de confort d'été) très difficile à atteindre en Zone H3, ainsi que les deux indicateurs carbones : ICCénergie et ICCcarbone, le dernier étant calculé via une ACV.

La RE2020 promeut activement l'utilisation des énergies renouvelables via le calcul du Cep,nr. Elle impose des seuils minimaux de production d'énergie renouvelable pour les nouveaux bâtiments, encourageant ainsi l'installation de systèmes photovoltaïques, éoliens, ou d'autres sources d'énergie renouvelable pour répondre aux besoins énergétiques du bâtiment.

La réglementation environnementale RE2020 entrera en vigueur progressivement. Elle sera effective pour les projets dont le permis de construire est déposé à partir du :
- 1er janvier 2022 pour les maisons individuelles et logements collectifs (sauf les projets de logements de moins de 50 m² et extensions de moins de 100 m²)
- 1er juillet 2022 pour les bâtiments de bureaux et enseignement (primaire et secondaire).
- 1er janvier 2023 pour tous les projets de logements, peu importe la surface (y compris les projets de logements de moins de 50 m² et extensions de moins de 100 m²)
- 1er juillet 2024 ? (à confirmer – concertations en cours) pour les autres bâtiments (commerce, université, hospitalier, etc.).
D’après le ministère, ce décalage s’explique par un temps de mise en place de groupes de travail, de modélisations et de concertations.

Les simulations thermiques dynamiques identifient les zones de surchauffe potentielles, évaluent l'efficacité des systèmes de refroidissement, et permettent d'ajuster la conception pour garantir un confort thermique optimal en été.

Les paramètres incluent l'ensoleillement, la ventilation, l'isolation, l'inertie thermique des matériaux, les apports internes de chaleur, les caractéristiques du système de refroidissement ainsi que le comportement des utilisateurs (via des scénarios d'utilisation du bâtiment).

La simulation thermique dynamique se concentre sur les aspects thermiques et le confort, tandis que la simulation énergétique dynamique évalue la consommation énergétique globale, y compris le chauffage, le refroidissement, l'éclairage, et d'autres systèmes énergétiques.

La modélisation précise des comportements et des activités des occupants influence directement les charges internes du bâtiment, impactant ainsi la performance thermique et énergétique.

Les paramètres clés comprennent la demande énergétique, l'utilisation d'énergies renouvelables, l'efficacité des systèmes mécaniques, et la performance des enveloppes thermiques.

La modélisation précise des comportements et des activités des occupants influence directement les charges internes du bâtiment, impactant ainsi la performance thermique et énergétique.

En règle générale et par retour d'expérience, les consommations énergétiques issues des calculs SED donnent une tendance et une approximation de la répartition des consommations ainsi que des valeurs pivots, mais ne permettent pas d'obtenir la consommation énergétique précise à kWh près après un an d'utilisation, le comportement humain étant un facteur encore trop imprévisible, prépondérant et impactant fortement les niveaux de consommations. Par exemple, même en comparant deux logements strictement identiques, s'ils sont occupés par deux familles au style de vie différent (une économe et l'autre énergivore), les consommations ne seront pas les mêmes.

Tous les bâtiments, parties ou ensemble de bâtiments hébergeant des activités tertiaires et ayant une surface de plancher (SDP) supérieure ou égale à 1 000 m² sont soumis au décret tertiaire. Y compris les bâtiments de moindre importance dont la surface de plancher cumulée sur une même unité foncière ou sur un même site atteint ou est supérieure à 1 000 m².

Le décret impose l'obligation de réduire la consommation énergétique finale des bâtiments de 40% d'ici 2030, 50% d'ici 2040, et 60% d'ici 2050 par rapport à une année de référence définie.

La réalisation d'un audit énergétique, surtout dans le contexte du décret tertiaire, revêt une importance cruciale car il offre une évaluation précise de la consommation énergétique d'un bâtiment. En identifiant les zones de gaspillage et en proposant des mesures spécifiques, l'audit permet de définir un plan d'actions concret pour atteindre les objectifs de réduction énergétique imposés par la réglementation. En plus de favoriser une gestion plus efficiente des ressources énergétiques, l'audit énergétique contribue à la conformité réglementaire, évite des sanctions financières potentielles, et offre des opportunités d'obtenir des avantages financiers liés à la performance énergétique, consolidant ainsi les pratiques durables des bâtiments tertiaires.